Les différents statuts de consultant indépendant : EURL, Auto-entreprise, portage salarial, etc.

Le consultant indépendant est très sollicité, grâce à sa solide expertise dans un domaine bien précis comme la comptabilité, l’audit interne, les ressources humaines ou l’informatique. En tant que prestataire, il a beaucoup d’autonomie dans la réalisation de ses missions. De plus, il est libre de choisir ses propres clients. Ce qui explique pourquoi ce métier connaît un essor considérable ces dernières années. Toutefois, avant de se lancer, il est nécessaire de choisir un statut juridique adapté à son activité.

Le statut portage salarial

De plus en plus de consultants indépendants choisissent le statut de portage salarial pour pouvoir conserver leur autonomie dans la réalisation de l’activité. En tant que salarié porté, on peut choisir soi-même sa mission. De plus, on est parfaitement libre dans l’organisation de l’horaire de travail. Grâce à ce statut, ils peuvent bénéficier des différents avantages sociaux qui sont généralement réservés à un salarié classique. C’est le cas notamment des congés payés, l’indemnité chômage, la retraite ainsi que l’assurance-maladie. Sans oublier qu’en collaborant avec une société de portage salarial, les consultants de infoportage.fr par exemple peuvent gagner un revenu mensuel régulier et fixe. Ce qui offre plus de sécurité par rapport aux autres statuts juridiques comme l’EURL ou l’auto entreprise. En contrepartie de ces nombreux avantages, une partie du chiffre d’affaires doit être reversée à la société à titre de frais de gestion.

Le statut d’auto-entreprise

Appelé aussi statut micro-entrepreneur, ce statut convient parfaitement aux consultants qui débutent dans l’activité. En effet, les formalités de création de l’entreprise sont assez simples avec des avantages fiscaux très intéressants. En cas d’absence de revenu par exemple, il n’est pas tenu de verser des cotisations. Notons également que le consultant n’est pas obligé d’avoir une comptabilité régulière. Il doit juste établir un registre de recette pour permettre à l’administration de déterminer le montant des impôts sur le revenu à payer. Néanmoins, ce statut présente une contrainte en matière de chiffre d’affaires, car ce dernier ne doit pas dépasser le 70 000 euros. Lorsque l’activité du consultant commence à se développer, il faut basculer vers le statut EURL OU SARL.

Le statut d’EURL

Le principe de fonctionnement de l’EURL ou entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée est pratiquement le même que pour une SARL. La seule différence, c’est que le consultant indépendant est l’unique associé. Ce statut est plus avantageux par rapport au micro-entreprise, car le chiffre d’affaires n’est pas plafonné. Ainsi, le consultant peut développer régulièrement son portefeuille clientèle. De plus, sa responsabilité en cas de créance est limitée à son apport en capital. De cette façon, le patrimoine personnel est protégé. Cette option n’est pas possible pour l’auto-entrepreneur.